La police de Santa Clara, en Californie, a demandé de l’aide à Signal et voulait des informations précises sur un des utilisateurs du service de messagerie chiffrée. Mais Signal n’a pas pu lui donner d’informations personnelles pour la bonne et simple raison qu’il n’en a pas.
Quand la police demande de l’aide à Signal
Dans un article de blog (https://signal.org/bigbrother/santaclara), Signal explique en détails que la police de Santa Clara, en Californie, lui a demandé des informations personnelles sur un utilisateur dans le cadre d’une perquisition. Ces informations requises étaient le nom, l’adresse postale, le numéro de téléphone, l’adresse IP ou encore les dernières dates de connexion de l’utilisateur. Bref, n’importe quelle donnée à propos de cette personne, en fait…
Suite à cette perquisition, Signal n’a pu fournir aucun élément à la police californienne puisque le service de messagerie n’a pas accès aux données de ses utilisateurs. En effet, difficile de dévoiler des données auxquelles on n’a jamais eu accès de prime abord.
Ainsi, Signal rappelle par la même occasion que son service n’a pas accès à vos contacts, à vos messages, à vos groupes de discussion ou encore aux GIFs que vous cherchez. Bref, tout est bel et bien sécurisé et chiffré.
Les seules informations auxquelles a accès Signal sont la date de création du compte et la dernière connexion à l’application de l’utilisateur. L’application a ainsi dévoilé ces deux informations à la police de Santa Clara. Mais c’est tout.
Malgré tout, Signal aura dû attendre presque une année entière pour pouvoir partager cette histoire à ses utilisateurs. En effet, légalement, l’entreprise était soumise à un accord de non-divulgation. Ce dernier a par ailleurs été renouvelé quatre fois.
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