INFOTHEMA

Auteur Sujet: Survivre au progrès ?  (Lu 77 fois)

E18i3

  • ORGANISATION INFOTHEMA
  • Hero Member
  • ******
  • Messages: 856
  • Créer, c’ est résister” Stéphane Hessel 1917-2013
    • Voir le profil
Survivre au progrès ?
« le: mars 11, 2025, 12:26:09 am »
Bonjour à toutes et tous,

Parc' que " vieux motar que j' aimais ...", je vous propose
un docu passionnant, qui date certe, qui date de 2011, mais toujours d' actualité et pour cause :



Épuisement des ressources naturelles, surpopulation, désertification, désastres écologiques et économiques, systèmes politiques à bout de souffle, appauvrissement des classes moyennes et populaires... : l'accumulation des crises annonce-t-elle, comme l'affirme l'essayiste et écrivain canadien Ronald Wright, auteur du best-seller Brève histoire du progrès (Éditions Hurtubise, 2006), l'anéantissement de notre civilisation ?
 
Est-il urgent de renoncer, comme il le préconise, à "l'illusion du progrès" qui s'est imposée à toutes les sociétés depuis les débuts de la révolution industrielle, avec ses espoirs de croissance et d'avancées technologiques illimitées ? Tel est le fil conducteur de cette conversation avec de grands esprits de notre temps, illustrée par des images tournées sur plusieurs continents (Canada, États-Unis, Brésil, Moyen-Orient, Chine). Comme Ronald Wright, la primatologue Jane Goodall, l'écrivaine Margaret Atwood, le généticien David Suzuki, et bien d'autres chercheurs, penseurs et militants, dont quelques "repentis" du système financier, estiment que la course au profit et la loi du court terme, en détruisant l'environnement et les liens sociaux, conduisent l'humanité à sa perte. Leurs propos, aussi limpides que convaincants, replacent notre crise écologique et économique dans le temps long de l'évolution humaine. Les questions du progrès, de la dette, du partage des richesses et de l'épuisement des ressources sont ainsi radicalement mises en perspective.
 
Le déclin de l'empire occidental
Michael Hudson, historien de l'économie, explique par exemple que les inégalités croissantes, au profit d'une oligarchie de plus en plus isolée du reste de la société, ont précipité la chute des empires romain et maya. Un schéma inégalitaire, assène-t-il, qui s'impose désormais à tous les pays, y compris en Amérique et en Europe.Plus combatifs qu'anxiogènes, ces adeptes de la décroissance affirment leur espoir dans la capacité de la collectivité humaine à refuser sa fin programmée. Ils se voient porter la contradiction par certains de leurs pairs, et non des moindres. Face à l'épuisement des ressources, le physicien Stephen Hawking plaide ainsi pour la colonisation d'autres planètes, tandis que le biologiste Craig Venter, dont l’équipe a décodé le génome humain, espère que les cellules synthétiques qu'il met au point pourront à terme produire nourriture et carburants en quantités suffisantes. Un débat passionnant, qui donne le sentiment de comprendre les enjeux de notre monde globalisé, pour pouvoir se forger sa propre opinion.

La bande annonce : https://youtu.be/nHsIRYqThuw

Pour la suite, comme d' hab,

                    @ vous de voir ...
" Dire que l' on s' en fiche du droit à la vie privée sous prétexte qu' on a rien à cacher, c' est comme déclarer que l' on se fiche du droit à la liberté d' expression sous prétexte qu' on a rien à dire."  Edward Snowden.

E18i3

  • ORGANISATION INFOTHEMA
  • Hero Member
  • ******
  • Messages: 856
  • Créer, c’ est résister” Stéphane Hessel 1917-2013
    • Voir le profil
Re : Survivre au progrès ?
« Réponse #1 le: mars 11, 2025, 09:46:01 pm »
Bonjour à toutes et tous,

En 1970, une vaste mission photographique, le projet "Documerica" va s' employer à dresser un état des lieux de la situation environnementale aux États-Unis. 

Cent photographes vont livrer plus de 80 000 clichés à l' administration Nixon.
Le président Nixon n' avait aucun goût pour l' écologie mais il avait du flair : en plein pic de la "contre-culture", le sujet sera capital dans sa campagne de réélection.
Quatre-vingt mille clichés présenteront le même visage d' un paysage ravagé et d' une population insouciante face au drame qui se joue.
Le projet sera finalement enterré et tombera dans l' oubli.

"On avait la technologie pour envoyer un homme sur la Lune, mais on était pas foutus de garder nos rivières propres !", s'insurge aujourd’hui Boyd Norton, l’un des photographes du projet "Documerica".

Ce portrait géant des États-Unis des années 1970, tombé dans les oubliettes de l'histoire et finalement exhumé par le réalisateur, n'est pas sans rappeler le projet de la Farm Security Administration (Agence pour la sécurité agricole), qui documenta par le même procédé la manière dont vivaient les populations mises à terre par la Grande Dépression.
"Documerica" dévoile le visage d'une société, indifférente au paysage ravagé qui est devenu la norme aujourd’ hui.
On ne peut s'empêcher de se demander quel tour aurait pris le combat écologique si "Documerica" en avait été la pierre fondatrice aux États-Unis et ailleurs ...

Le docu .

Pour la suite, comme d' hab,

               @ vous de voir ...

" Dire que l' on s' en fiche du droit à la vie privée sous prétexte qu' on a rien à cacher, c' est comme déclarer que l' on se fiche du droit à la liberté d' expression sous prétexte qu' on a rien à dire."  Edward Snowden.