Bonjour à tous,
@Julien : il ne s’agit de rappeler la «
science des imbéciles »
que quand celle-ci ne s’exprime autrement, c’est-à-dire de façon totalitaire (et vos revers de main le sont). Dans toute autre conjoncture, il reste acquis que la
raison de l’orthographe — mais aussi de la grammaire ou du style — repose sur la consolidation d’un rapport social que ni vous ni moi ne remettons en cause (sauf à prendre, parfois, l’
Autre pour un crétin, sport dont je vous laisse l’exercice, même si je suis
con-vainvu, à lire vos mots de bienvenue auxquels je réponds, qu’il vous lassera plus vite que la patience de mes exposés).
Toute science, quelle qu’elle soit, n’est pas autrement qu’
imbécile quand elle n’est exprimée QUE pour ce qu’elle est, et non comme un outil, à affûter sans cesse pour en entretenir l’usage en vue de la fonction. En cela, il ne me pose aucun problème d’assumer la pilosité de ma
trollitude, fut-elle introductive. Vous jugerez donc mon dédain de petit marquis comme le miroir de celui qui vous fut propre ; en guise de mise en bouche, cela ne me semble pas présenter que des désavantages...
Parce que quand même : des gens s’emmerdent à pondre un PDF de soixante-seize pages où, au bas de chacunes d’entre elles, figure le rappel de la licence. Cher ami défrisé par la non-accentuation (partielle) des majuscules,
savépalire ? Dans ces cas-là, au minimum, on exprime clairement — par citation — ce qui a choqué. Mais évidemment, à ce jeu-là, on se risque
aussi au plantage (quoiqu’
AMHA, il eut été nettement plus digeste). Donc dire «
j’ai vu des fautes énÔÔÔÔrmes » et ne pas dire
OÙ elles sont, tout en prenant cela pour prétexte d’éconduire d’un revers de main le
don d’autrui, cela ne me semble pas aller dans
l’esprit du
Libre qui prône le partage, le respect et l’apport de chacun. Si ce texte était illisible, cela se saurait ; et je ne sais pas que cela se sache. Donc sodomiser les lépidoptères, c’est bien ; à la façon d’Onan, sans doute encore mieux. Dans le cas contraire, on prend le risque de se faire ramener à ses propres
occurrences. Vous notez qu’il y a là pour vous matière à apprentissage ? Quel bonheur sera, pour nous, celui ne nous mettre sous le joug de votre instruction réciproque que nous attendons toujours !
Sujet clos. Ce PDF et les sujets qu’il traite sont formidables. Cela, ça me semble objectif et mériter le
point barre. Je leur souhaite vraiment de pouvoir poursuivre. Les temps sont durs et les tirages papier, s’ils en font, seront forcément difficiles à perdurer. Je cherchais un texte pour aborder un peu plus en profondeur les auto-constructions d’imprimantes 3D et autres machines numériques. «
Le monde merveilleux des CNCs » sera dorénavant pour moi de ceux auquel je renverrai pour qui me posera question pour débuter.
Plus encore : je ne suis pas développeur mais artisan. Partant, il m’est donné d’avoir des
notions de programmation, disons un tout petit peu plus évoluées que celles de
madame Michu qui
surfe-grave sous M$-Win8 (mon niveau, c’est
par là même si là n’est pas le sujet). Je trouve l’article «
What The Feuille ? » extraordinaire, moins pour ce qu’il instruit (même si je trouve ça formidable dans les perspectives que cela ouvre) que ce pour qu’il charrie comme notions très contemporaines de
modernité. La conclusion me semble très parlante :
Ce hackathon m'a fait réaliser la différence majeure entre les moyens que nous avions il y a 5 ans et aujourd'hui — nous autres petits développeurs. Il n'y a plus besoin d'un budget conséquent et d'une équipe complète pour développer une idée d'application qui peut potentiellement s'adresser à des centaines de milliers d'utilisateurs. Pour un budget de moins de 50 euros et un petit week-end de travail, nous avons pu mettre en ligne, dans le cloud une application mobile qui ressemble à quelque chose.
Autant c’est évidemment passionnant, autant, en fin d’article, des gens dans mon genre (pas très nombreux, mais bon, hein...) sont assez terrifiés sur le fait qu’ils n’ont, finalement, fait qu’utiliser des
frameworks et autres algorithmes multiples et variés qui n’étaient
pas de leur cru. Je ne dis pas qu’il n’y ait pas eu
création : leur idée est aussi unique qu’intéressante. Je ne dis pas, non plus, qu’il soit folichon de devoir
ré-inventer la roue. Je dis qu’il faut réfléchir sur cette dépendance à l’altérité (fut-elle
Libre), au même titre que l’on doit réfléchir à celle de
faceMachin ou
tweetTruc (et
con-sorts). Je trouve aussi que le cadre de ce type de compétition, l’objet qui en fait le fondement à savoir la rapidité d’un exercice mental dans un temps donné, me semble un peu puéril. Nous gagnerions, il me semble, à ne pas rentrer dans «
la compétition » quasi systématique pour proposer du code. Ou tout au moins en être conscient, ce qui me semble, ici, être assez peu le cas.
Il est développé dans ce magazine une relation entre l’électronique et l’écologie. Comme ils le disent eux-même, ça n’a apparemment rien à voir. C’est évident en surface ; à l’avenir, ça le sera de moins en moins tant la connaissance de l’électronique va se révéler de plus en plus utile dans les chaumières, en local, pour lutter contre ce fléau qu’est
l’obsolescence programmée. Il y a une urgence évidente à faire accroître la connaissance des
Arduino et autres joyeusetés du même genre. Et il faut vraiment encourager les gens qui y concourent. À parcourir les biographies des différents auteurs, on sent une adoration manifeste du langage
Python (et je n’ai rien contre), sans doute accompagnée d’une détestation proportionnelle du
PHP (là, je serai sans doute plus critique).
Donc tout n’est pas blanc ou noir, tout n’est ni rose, ni gris. La vie, l’échange, c’est la complexité ; cela amène des couleurs qu’aucune orthographe, aucune grammaire et aucun style ne pourra jamais
photographier ou fixer. C’est plutôt une bonne chose, non ? Ce forum et cette association me semblent fort jeunes ; merci à vous de rendre bienvenue aux vieux cons dans mon genre...
À plus,