Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.
6076
Actualité de l'association / Re : Festival des Vieilles Charrues 2012 : Partenariat UBUNTU - INFOTHEMA
« le: juillet 07, 2012, 03:37:10 pm »6077
Les distributions Linux / Ubuntu 12.04 LTS (Precise Pangolin)
« le: juillet 07, 2012, 03:03:34 pm »
La version 12.04, Precise Pangolin de son petit nom, est tout particulièrement attendue puisqu’il s’agit de la nouvelle LTS d’Ubuntu, ce qui signifie qu’elle sera maintenue pendant 5ans. Mais quoi de neuf avec cette version?
Support LTS de 5 ans
Jusqu’alors les versions LTS (Long Term Service) d’Ubuntu offraient un support de 3 ans (et 5ans pour les serveurs). A partir de cette version 12.04, les LTS bénéficieront d’un support (mises à jour et compatibilité assurée des logiciels des dépôts officiels) de 5 ans pour tous. Cette nouvelle mouture sera donc supportée par Canonical jusqu’en avril 2017. C’est une bonne nouvelle pour les déploiement de cette distribution GNU/Linux dans les entreprises, collectivités, etc. (lesquels sont légitimement exigeantes en terme de pérennité de son installation informatique).

Unity : correction des bugs et amélioration
Unity, l’interface par défaut proposée par Canonical, fait pour la première fois son entrée dans une LTS. Pour l’occasion, Canonical a veillé à améliorer son interface et corriger divers bugs de fonctionnement. La société introduit aussi quelques nouveautés dont :
- Ajout de la quicklist nautilus au dash d’Unity
- Paramétrage de Unity via le menu Apparance
- Intégration du menu unique HUD. Ce menu propose – en plus des dash et menu classiques – de gérer ses menus, applications, options via un menu unique fonctionnant comme un moteur de recherche. Celui-ci tente d’améliorer la productivité mais aussi d’affranchir les utilisateurs des notions de formations à l’usage des applications puisque le moteur de recherche va permette de trouver ce que l’on cherche par mots clés.
En terme de visuel, on peut aussi souligner un écran d’accueil dont le visuel change selon l’utilisateur choisit. Ubuntu 12.04 LTS continuera également d’utiliser GNOME 3.2, et certains logiciels seront rétro-portés depuis GNOME 3.4.
Amélioration de Ubuntu One
Ubuntu One, service de Cloud gratuit de Canonical, connaît lui aussi son lot de nouveautés :
- Un panneau de contrôle pour installer/gérer ses synchro via une interface
- Support des serveurs proxy (là encore les ambition de Canonical en entreprise sont perceptibles)
- Intégration native de Ubuntu One music store dans Rhythmbox
- Suppression de Ubuntu One Contact
- Uniformisation de l’interface avec le site de Ubuntu One https://one.ubuntu.com/
Nouveautés applicatives
En termes d’applications intégrées par défaut, Ubuntu continue sa valse des lecteurs audio. Après, Rhythmbox, puis Banshee, le logiciel de musique par défaut de Ubuntu 12.04 Precise Pangolin sera … Rhythmbox (en version 2.96)! Ce retour s »accompagne d’une intégration native de Ubuntu One Music au player.
Une flopée de version et un plus grand support ARM
Ubuntu, c’est surtout une grande famille de variante avec Lubuntu, Kubuntu, Xbuntu, MythBuntu, etc. Chaque version apportant son gestionnaire de fenêtre différent et ses spéficités. Mais Ubuntu 12.04 ce sera aussi un meilleur support des plateformes ARM, ce qui place la distribution en concurrence directe avec Windows 8 et lui offre des perspectives d’avenir plus qu’intéressantes sur les tablettes, nettop et TVbox.
Ubuntu 12.04 Precise Pangolin repose sur le noyau Linux 3.2. Un effort particuliers de support matériel et d’optimisation de consommations de batterie a été réalisé. Cette version apporte aussi le support de la technologie ClickPad qui permet une gestion multitouch de certains touchpad (notamment synaptics et Apple Magic Trackpads). Quant à la version serveur, elle réunit la version 64 bits au sein du noyau generic pour garantir le support long terme et améliore sa gestion d’OpenStack (la solution de Cloud soutenue par Canonical).
Source geekdefrance.fr
Téléchargement :
http://releases.ubuntu.com/precise/
ou
Version francisée par Ubuntu-fr.org :
http://www.ubuntu-fr.org/telechargement

Support LTS de 5 ans
Jusqu’alors les versions LTS (Long Term Service) d’Ubuntu offraient un support de 3 ans (et 5ans pour les serveurs). A partir de cette version 12.04, les LTS bénéficieront d’un support (mises à jour et compatibilité assurée des logiciels des dépôts officiels) de 5 ans pour tous. Cette nouvelle mouture sera donc supportée par Canonical jusqu’en avril 2017. C’est une bonne nouvelle pour les déploiement de cette distribution GNU/Linux dans les entreprises, collectivités, etc. (lesquels sont légitimement exigeantes en terme de pérennité de son installation informatique).

Unity : correction des bugs et amélioration
Unity, l’interface par défaut proposée par Canonical, fait pour la première fois son entrée dans une LTS. Pour l’occasion, Canonical a veillé à améliorer son interface et corriger divers bugs de fonctionnement. La société introduit aussi quelques nouveautés dont :
- Ajout de la quicklist nautilus au dash d’Unity
- Paramétrage de Unity via le menu Apparance
- Intégration du menu unique HUD. Ce menu propose – en plus des dash et menu classiques – de gérer ses menus, applications, options via un menu unique fonctionnant comme un moteur de recherche. Celui-ci tente d’améliorer la productivité mais aussi d’affranchir les utilisateurs des notions de formations à l’usage des applications puisque le moteur de recherche va permette de trouver ce que l’on cherche par mots clés.
En terme de visuel, on peut aussi souligner un écran d’accueil dont le visuel change selon l’utilisateur choisit. Ubuntu 12.04 LTS continuera également d’utiliser GNOME 3.2, et certains logiciels seront rétro-portés depuis GNOME 3.4.
Amélioration de Ubuntu One
Ubuntu One, service de Cloud gratuit de Canonical, connaît lui aussi son lot de nouveautés :
- Un panneau de contrôle pour installer/gérer ses synchro via une interface
- Support des serveurs proxy (là encore les ambition de Canonical en entreprise sont perceptibles)
- Intégration native de Ubuntu One music store dans Rhythmbox
- Suppression de Ubuntu One Contact
- Uniformisation de l’interface avec le site de Ubuntu One https://one.ubuntu.com/
Nouveautés applicatives
En termes d’applications intégrées par défaut, Ubuntu continue sa valse des lecteurs audio. Après, Rhythmbox, puis Banshee, le logiciel de musique par défaut de Ubuntu 12.04 Precise Pangolin sera … Rhythmbox (en version 2.96)! Ce retour s »accompagne d’une intégration native de Ubuntu One Music au player.
Une flopée de version et un plus grand support ARM
Ubuntu, c’est surtout une grande famille de variante avec Lubuntu, Kubuntu, Xbuntu, MythBuntu, etc. Chaque version apportant son gestionnaire de fenêtre différent et ses spéficités. Mais Ubuntu 12.04 ce sera aussi un meilleur support des plateformes ARM, ce qui place la distribution en concurrence directe avec Windows 8 et lui offre des perspectives d’avenir plus qu’intéressantes sur les tablettes, nettop et TVbox.
Ubuntu 12.04 Precise Pangolin repose sur le noyau Linux 3.2. Un effort particuliers de support matériel et d’optimisation de consommations de batterie a été réalisé. Cette version apporte aussi le support de la technologie ClickPad qui permet une gestion multitouch de certains touchpad (notamment synaptics et Apple Magic Trackpads). Quant à la version serveur, elle réunit la version 64 bits au sein du noyau generic pour garantir le support long terme et améliore sa gestion d’OpenStack (la solution de Cloud soutenue par Canonical).
Source geekdefrance.fr
Téléchargement :
http://releases.ubuntu.com/precise/
ou
Version francisée par Ubuntu-fr.org :
http://www.ubuntu-fr.org/telechargement

6078
Actualité de l'association / Re : Festival des Vieilles Charrues 2012 : Partenariat UBUNTU - INFOTHEMA
« le: juillet 07, 2012, 12:59:30 pm »
Vous en voulez d'autres? Alors une visite dans la photothèque de l'association infothema s'impose :
=) Photos de l'édition 2011 des Vieilles Charrues (Stand Ubuntu-Infothema) 181 photos
http://www.infothema.fr/diaporama/index.php?/category/28
=) Photos de l'édition 2010 des Vieilles Charrues (Stand Ubuntu-Infothema) 181 photos
http://www.infothema.fr/diaporama/index.php?/category/18
=) Photos de l'édition 2009 des Vieilles Charrues (Stand Ubuntu-Infothema) 148 photos
http://www.infothema.fr/diaporama/index.php?/category/11
=) Photos de l'édition 2011 des Vieilles Charrues (Stand Ubuntu-Infothema) 181 photos
http://www.infothema.fr/diaporama/index.php?/category/28
=) Photos de l'édition 2010 des Vieilles Charrues (Stand Ubuntu-Infothema) 181 photos
http://www.infothema.fr/diaporama/index.php?/category/18
=) Photos de l'édition 2009 des Vieilles Charrues (Stand Ubuntu-Infothema) 148 photos
http://www.infothema.fr/diaporama/index.php?/category/11
6079
Actualité de l'association / Re : Festival des Vieilles Charrues 2012 : Partenariat UBUNTU - INFOTHEMA
« le: juillet 07, 2012, 12:52:44 pm »
Le groupe PULP côté scène...

PULP côté Backstage

Stromae toujours aussi cool...


PULP côté Backstage


Stromae toujours aussi cool...

6080
Actualité de l'association / Re : Festival des Vieilles Charrues 2012 : Partenariat UBUNTU - INFOTHEMA
« le: juillet 07, 2012, 12:44:15 pm »
Le festival en quelques images : l'équipe Ubuntu "en vadrouille" 
Visite du point stratégique du festival : la zone "Accueil des artistes"

Joana alias Miss Ubuntu s'occupe des relations publiques... avec sérieux et efficacité!



Soprano en duo avec Islem et Joana... et "oui la vie du festivalier n'est pas toujours facile"


Visite du point stratégique du festival : la zone "Accueil des artistes"

Joana alias Miss Ubuntu s'occupe des relations publiques... avec sérieux et efficacité!



Soprano en duo avec Islem et Joana... et "oui la vie du festivalier n'est pas toujours facile"


6081
Actualité de l'association / Re : Festival des Vieilles Charrues 2012 : Partenariat UBUNTU - INFOTHEMA
« le: juillet 07, 2012, 12:28:29 pm »
Olive himself et Islem en pleine séance de configuration


6082
Actualité de l'association / Re : Festival des Vieilles Charrues 2012 : Partenariat UBUNTU - INFOTHEMA
« le: juillet 07, 2012, 12:22:54 pm »
Quelques photos de l'édition 2011 des Vieilles charrues (stand Ubuntu)... je garde dans un coffre les plus compromettantes 





6083
Actualité de l'association / Re : Festival des Vieilles Charrues 2012 : Partenariat UBUNTU - INFOTHEMA
« le: juillet 06, 2012, 10:31:29 pm »
Au fait ...c'est quoi les vieilles charrues ?
A l'origine
Festival des Vieilles Charrues 1994
Tout a donc commencé par une kermesse au bord de l’eau, avec très peu de musique et beaucoup de bonne franquette, des grillades (de bison, tout de même !) et des jeux incroyables, tels le lancer de botte (« gauche, pointure 42 ») ou l’inévitable « tirer de charrues ». Organisée à Landeleau, près de Carhaix, la première mouture réunit quelque 500 convives, principalement des potes de potes. Un succès tel qu’il est décidé l’année suivante de réitérer l’expérience et d’ouvrir à un public plus large, d’inviter des fanfares et même d’enfoncer le clou côté parallèle brestois : un port est reconstitué en eau douce, avec son phare et son café. 2000 personnes y accostent. Plus question de s’arrêter ! Les copains et les parents viennent prêter main forte pour la logistique. En 94, le thème choisi, clin d’oeil à la situation économique préoccupante du Centre Bretagne, est le désert. En plus des animations, pour la première fois, un concert « digne de ce nom » (avec scène et sono) est organisé. 5000 personnes se pressent dans l’oasis pour profi ter d’une journée dépaysante (courses de chameaux !) et applaudir, entre autres, Dolly & Co ou les Satellites. Le succès est énorme et l’association, un peu dépassée par les événements, songe qu’il faudrait peut être, pour la prochaine fois, penser à prendre une sécurité (faute d’avoir eu l’idée plus tôt, le programmateur sera obligé de dormir toute la nuit sur la scène pour surveiller le matériel !). Il devient risqué d’avoir autant de monde au bord de l’eau, le site semble soudain exigu...
Conclusion : il faut déménager.
Champ de foire
La municipalité de Carhaix, toute proche, propose alors son champ de foire en plein centre ville. Bien sympa tout ça, mais pour le " tirer de charrues ", le bitume ça va pas le faire. Il est donc impératif de trouver de nouvelles " attractions ". La musique, jusque là simple ingrédient de la fête, débarque en force : 3 jours de concerts sont programmés et pas des moindres. Après le choix d’un nom irrévérencieux, une nouvelle exigence se dessine, utopiste de premier abord, toujours dans l’auto-dérision et teintée d’un zeste de provocation malicieuse : "pourquoi toujours devoir faire des bornes pour aller voir les stars, désormais elles viendront à nous ! ". La kermesse se réoriente clairement festival et une poignée de rescapés d’un autre festival Breton, Tamaris (qui fit les beaux jours de Carantec et de Morlaix) vient prêter main forte à l’équipe des débuts. D'ores et déjà l’éclectisme prévaut. Il en faut pour tous les goûts, toutes les générations et toutes les bourses : Blues Brothers, Silencers, Ar Re Yaouank la première édition urbaine, en 95, offre une douzaine d’artistes pour 30 francs la soirée. Le succès est de nouveau au rendez-vous et l’affiche grossit encore l’année suivante (Lavilliers, Le forestier, Franck Black, Zebda ou Miossec). Là où ça commence néanmoins à ricaner un brin chez les mauvaises langues, c’est en 97 avec 11 groupes ou chanteurs annoncés (Nougaro, Birkin, LKJ, Simple Minds) et James Brown en tête d’affiche. Mr Dynamite himself à Carhaix ? Ça en laisse plus d’un incrédule. Et pourtant si, il viendra ! Et cette édition explosive aura un tel retentissement que le festival devra de nouveau déménager.
Retour aux champs
En 98, le site de Kerampuilh, avec sa forme d’amphithéâtre naturel et ses nombreux hectares de champs en périphérie de Carhaix, s’impose de lui même comme le décor idéal. Durant un mois, en amont du festival, une véritable ville y voit le jour, avec ses quartiers, ses règles de vie et ses kilomètres de câbles et de tuyaux, pour la bière notamment (un étonnant système de pipe line qui permet de ravitailler les différents bars répartis sur le site). Tout prend de l’ampleur soudain ! D’édition en édition, plusieurs formules sont testées jusqu’à trouver l’équilibre actuel : deux scènes principales où alternent les concerts, une scène en parallèle, dédiée le soir aux musiques électroniques et dans l’après midi aux finalistes des « Jeunes Charrues », un champ entier ouvert aux arts de la rue et un vaste chapiteau pour accueillir les musiques bretonnes (on y verra même naître la première compétition d’Air Biniou !). Après avoir hésité entre 3 ou 4 jours de festival, les laboureurs ont fi ni par se prononcer pour l’option la plus longue en ouvrant la grande scène dès le jeudi soir. Une formule éprouvée depuis la venue de Johnny Hallyday qui permet de sortir du cadre horaire plus strict des autres journées (libre ainsi au Boss cette année de jouer 3h d’affilées si le coeur lui en dit !).
Avec ce retour à la verdure et le développement d’un camping gratuit, un nouveau rituel s’instaure : à la joie de venir faire la fête entre potes, s’ajoute le plaisir de pouvoir rester plongés dans l’univers du festival 4 jours durant, sans avoir à quitter le site. L’aventure attire bien sûr une majorité de 18/25 ans mais on voit aussi des familles entières, toutes générations confondues, comme aux premiers jours. Au fil du temps, l’ambiance bon enfant et l’affiche éclectique des Vieilles Charrues ont réussi à séduire toutes les populations. Chacun y trouve son compte. Les tribus au look chamarré et des retraités paisibles, cohabitent avec le même sourire devant, par exemple, un Pierre Perret médusé. En une journée le site accueille autant de spectateurs que le champ de foire en trois jours : 50 000 personnes (la jauge idéale pour laisser au public un certain confort, une volonté du festival). Côté organisation, de nombreux professionnels sont à l’oeuvre ainsi qu’une légion de bénévoles fidèles au poste : buvettes, restauration, consignes, billetterie, campings, nettoyage, accueil artistes... Ces « laboureurs » de la première heure, d’année en année, sont passés d’une centaine à plus de 5200.
Vivre ici
Et l’esprit initial ? Il est toujours là. Transcendé. Du défi consistant à faire venir les plus grandes stars, en passant par l’exercice réussi de permettre au plus grand nombre de situer Carhaix sur une carte, on en est arrivé peu à peu à plus fort encore : relancer une dynamique économique, se donner les moyens de rester vivre en Centre Bretagne. En dehors du festival, l’association des Vieilles Charrues s’active à l’année, reconnue comme un indispensable laboratoire d’idées ! Si elle compte désormais 12 permanents attachés au festival, au-delà ce sont une centaine de postes équivalents temps plein qui ont été générés sur la région et autant de personnes qui ont eu l’occasion de se former ou de se professionnaliser dans les différents secteurs du spectacle vivant. Il y a les effets immédiats durant le festival pour tous les entrepreneurs des environs, les perspectives nouvelles (la création d’un centre de valorisation et de formation, l’envie de se lancer dans l’édition aux cotés de Coop Breizh…) et les retombées au quotidien (la majorité des bénévoles viennent au nom d’associations que le festival aide en retour). Mais ce n’est pas tout ! Les bénéfices, réinjectés dans la vie locale, ont permis de financer des projets structurants, contribuant à l’implantation d’un Lycée Diwan (bilingue breton/français), à rénover le château de Kerampuilh ou à faire évoluer l’espace Glenmor en salle multi-vocations.
Et les joyeux fêtards des origines avec tout ça, que sont-ils devenus ? Eux, qui à l’époque auraient pu voir ce rassemblement au bord de l’eau comme un dernier baroud d’honneur avant de devoir s’exiler pour trouver du boulot, sont 90% à avoir pu rester vivre au Pays.
Source vieillescharrues.asso.fr
A l'origine
Festival des Vieilles Charrues 1994
Tout a donc commencé par une kermesse au bord de l’eau, avec très peu de musique et beaucoup de bonne franquette, des grillades (de bison, tout de même !) et des jeux incroyables, tels le lancer de botte (« gauche, pointure 42 ») ou l’inévitable « tirer de charrues ». Organisée à Landeleau, près de Carhaix, la première mouture réunit quelque 500 convives, principalement des potes de potes. Un succès tel qu’il est décidé l’année suivante de réitérer l’expérience et d’ouvrir à un public plus large, d’inviter des fanfares et même d’enfoncer le clou côté parallèle brestois : un port est reconstitué en eau douce, avec son phare et son café. 2000 personnes y accostent. Plus question de s’arrêter ! Les copains et les parents viennent prêter main forte pour la logistique. En 94, le thème choisi, clin d’oeil à la situation économique préoccupante du Centre Bretagne, est le désert. En plus des animations, pour la première fois, un concert « digne de ce nom » (avec scène et sono) est organisé. 5000 personnes se pressent dans l’oasis pour profi ter d’une journée dépaysante (courses de chameaux !) et applaudir, entre autres, Dolly & Co ou les Satellites. Le succès est énorme et l’association, un peu dépassée par les événements, songe qu’il faudrait peut être, pour la prochaine fois, penser à prendre une sécurité (faute d’avoir eu l’idée plus tôt, le programmateur sera obligé de dormir toute la nuit sur la scène pour surveiller le matériel !). Il devient risqué d’avoir autant de monde au bord de l’eau, le site semble soudain exigu...
Conclusion : il faut déménager.
Champ de foire
La municipalité de Carhaix, toute proche, propose alors son champ de foire en plein centre ville. Bien sympa tout ça, mais pour le " tirer de charrues ", le bitume ça va pas le faire. Il est donc impératif de trouver de nouvelles " attractions ". La musique, jusque là simple ingrédient de la fête, débarque en force : 3 jours de concerts sont programmés et pas des moindres. Après le choix d’un nom irrévérencieux, une nouvelle exigence se dessine, utopiste de premier abord, toujours dans l’auto-dérision et teintée d’un zeste de provocation malicieuse : "pourquoi toujours devoir faire des bornes pour aller voir les stars, désormais elles viendront à nous ! ". La kermesse se réoriente clairement festival et une poignée de rescapés d’un autre festival Breton, Tamaris (qui fit les beaux jours de Carantec et de Morlaix) vient prêter main forte à l’équipe des débuts. D'ores et déjà l’éclectisme prévaut. Il en faut pour tous les goûts, toutes les générations et toutes les bourses : Blues Brothers, Silencers, Ar Re Yaouank la première édition urbaine, en 95, offre une douzaine d’artistes pour 30 francs la soirée. Le succès est de nouveau au rendez-vous et l’affiche grossit encore l’année suivante (Lavilliers, Le forestier, Franck Black, Zebda ou Miossec). Là où ça commence néanmoins à ricaner un brin chez les mauvaises langues, c’est en 97 avec 11 groupes ou chanteurs annoncés (Nougaro, Birkin, LKJ, Simple Minds) et James Brown en tête d’affiche. Mr Dynamite himself à Carhaix ? Ça en laisse plus d’un incrédule. Et pourtant si, il viendra ! Et cette édition explosive aura un tel retentissement que le festival devra de nouveau déménager.
Retour aux champs
En 98, le site de Kerampuilh, avec sa forme d’amphithéâtre naturel et ses nombreux hectares de champs en périphérie de Carhaix, s’impose de lui même comme le décor idéal. Durant un mois, en amont du festival, une véritable ville y voit le jour, avec ses quartiers, ses règles de vie et ses kilomètres de câbles et de tuyaux, pour la bière notamment (un étonnant système de pipe line qui permet de ravitailler les différents bars répartis sur le site). Tout prend de l’ampleur soudain ! D’édition en édition, plusieurs formules sont testées jusqu’à trouver l’équilibre actuel : deux scènes principales où alternent les concerts, une scène en parallèle, dédiée le soir aux musiques électroniques et dans l’après midi aux finalistes des « Jeunes Charrues », un champ entier ouvert aux arts de la rue et un vaste chapiteau pour accueillir les musiques bretonnes (on y verra même naître la première compétition d’Air Biniou !). Après avoir hésité entre 3 ou 4 jours de festival, les laboureurs ont fi ni par se prononcer pour l’option la plus longue en ouvrant la grande scène dès le jeudi soir. Une formule éprouvée depuis la venue de Johnny Hallyday qui permet de sortir du cadre horaire plus strict des autres journées (libre ainsi au Boss cette année de jouer 3h d’affilées si le coeur lui en dit !).
Avec ce retour à la verdure et le développement d’un camping gratuit, un nouveau rituel s’instaure : à la joie de venir faire la fête entre potes, s’ajoute le plaisir de pouvoir rester plongés dans l’univers du festival 4 jours durant, sans avoir à quitter le site. L’aventure attire bien sûr une majorité de 18/25 ans mais on voit aussi des familles entières, toutes générations confondues, comme aux premiers jours. Au fil du temps, l’ambiance bon enfant et l’affiche éclectique des Vieilles Charrues ont réussi à séduire toutes les populations. Chacun y trouve son compte. Les tribus au look chamarré et des retraités paisibles, cohabitent avec le même sourire devant, par exemple, un Pierre Perret médusé. En une journée le site accueille autant de spectateurs que le champ de foire en trois jours : 50 000 personnes (la jauge idéale pour laisser au public un certain confort, une volonté du festival). Côté organisation, de nombreux professionnels sont à l’oeuvre ainsi qu’une légion de bénévoles fidèles au poste : buvettes, restauration, consignes, billetterie, campings, nettoyage, accueil artistes... Ces « laboureurs » de la première heure, d’année en année, sont passés d’une centaine à plus de 5200.
Vivre ici
Et l’esprit initial ? Il est toujours là. Transcendé. Du défi consistant à faire venir les plus grandes stars, en passant par l’exercice réussi de permettre au plus grand nombre de situer Carhaix sur une carte, on en est arrivé peu à peu à plus fort encore : relancer une dynamique économique, se donner les moyens de rester vivre en Centre Bretagne. En dehors du festival, l’association des Vieilles Charrues s’active à l’année, reconnue comme un indispensable laboratoire d’idées ! Si elle compte désormais 12 permanents attachés au festival, au-delà ce sont une centaine de postes équivalents temps plein qui ont été générés sur la région et autant de personnes qui ont eu l’occasion de se former ou de se professionnaliser dans les différents secteurs du spectacle vivant. Il y a les effets immédiats durant le festival pour tous les entrepreneurs des environs, les perspectives nouvelles (la création d’un centre de valorisation et de formation, l’envie de se lancer dans l’édition aux cotés de Coop Breizh…) et les retombées au quotidien (la majorité des bénévoles viennent au nom d’associations que le festival aide en retour). Mais ce n’est pas tout ! Les bénéfices, réinjectés dans la vie locale, ont permis de financer des projets structurants, contribuant à l’implantation d’un Lycée Diwan (bilingue breton/français), à rénover le château de Kerampuilh ou à faire évoluer l’espace Glenmor en salle multi-vocations.
Et les joyeux fêtards des origines avec tout ça, que sont-ils devenus ? Eux, qui à l’époque auraient pu voir ce rassemblement au bord de l’eau comme un dernier baroud d’honneur avant de devoir s’exiler pour trouver du boulot, sont 90% à avoir pu rester vivre au Pays.
Source vieillescharrues.asso.fr
6084
Information générale / Re : le Parlement européen s'oppose définitivement au traité anti-contrefaçon Acta
« le: juillet 05, 2012, 09:23:55 pm »
6085
Information générale / Re : le Parlement européen s'oppose définitivement au traité anti-contrefaçon Acta
« le: juillet 05, 2012, 08:57:14 pm »
Tableau récapitulatif du vote (Parlement Européen / Acta)

Source http://www.pcinpact.com/news/72210-rejet-d%E2%80%99acta-plebiscite-l%E2%80%99ump-retenue-fleur-et-silence-d%E2%80%99aurelie.htm

Source http://www.pcinpact.com/news/72210-rejet-d%E2%80%99acta-plebiscite-l%E2%80%99ump-retenue-fleur-et-silence-d%E2%80%99aurelie.htm
6086
Localisation et thème(s) de la séance du jour / Festival des Vieilles Charrues de Carhaix du 19, 20, 21, 22 Juillet 2012
« le: juillet 05, 2012, 12:21:45 am »
Festival des Vieilles Charrues 2012 : Partenariat UBUNTU - INFOTHEMA
Dates du Festival des Vieilles Charrues de Carhaix : 19, 20, 21, 22 Juillet 2012
Pour la quatrième année consécutive, l'association infothema participera avec Ubuntu-fr à la gestion technique et à l'animation d'un grand espace Internet dédié aux spectateurs du plus grand festival français, troisième au niveau européen, au cœur même de la Bretagne.
Les postes en accès libre tournent en multiseat sous Ubuntu, permettant de démontrer la facilité de prise en main de cette distribution.
Festival des Vieilles Charrues : http://www.vieillescharrues.asso.fr
Les rendez-vous d'Ubuntu.fr : http://ubuntu-fr.org/rendez-vous
N'hésitez pas à venir nous voir...
Dates du Festival des Vieilles Charrues de Carhaix : 19, 20, 21, 22 Juillet 2012
Pour la quatrième année consécutive, l'association infothema participera avec Ubuntu-fr à la gestion technique et à l'animation d'un grand espace Internet dédié aux spectateurs du plus grand festival français, troisième au niveau européen, au cœur même de la Bretagne.
Les postes en accès libre tournent en multiseat sous Ubuntu, permettant de démontrer la facilité de prise en main de cette distribution.
Festival des Vieilles Charrues : http://www.vieillescharrues.asso.fr
Les rendez-vous d'Ubuntu.fr : http://ubuntu-fr.org/rendez-vous
N'hésitez pas à venir nous voir...
6087
Information générale / le Parlement européen s'oppose définitivement au traité anti-contrefaçon Acta
« le: juillet 05, 2012, 12:16:14 am »
le Parlement européen s'oppose définitivement au traité anti-contrefaçon Acta
L'Expansion.com avec AFP - publié le 04/07/2012 à 17:37 - REUTERS/Vincent Kessler
L'Expansion.com avec AFP - publié le 04/07/2012 à 17:37 - REUTERS/Vincent Kessler
Citer
Le Parlement européen, par une majorité écrasante, a mis un veto définitf à la ratification de ce texte contesté depuis toujours. L'un des points les plus controversés était la possibilité offerte aux FAI de donner aux ayants droit les adresses IP des internautes soupçonnés de téléchargement illégal.
Le vote du Parlement européen sonne le glas de la ratification du Traité ACTA
Le vote du Parlement européen sonne le glas de la ratification du Traité ACTA
REUTERS/Vincent Kessler
Cette fois, le débat est clos, du moins s'agissant de l'Europe. Le Parlement européen a mis son veto définitif mercredi à la ratification par l'UE du traité international anti-contrefaçon Acta, un vote salué comme une grande victoire par les défenseurs des libertés individuelles qui s'étaient massivement mobilisés contre ce texte. L'accord - signé par 22 des 27 gouvernements de l'Union européenne, ainsi que par dix autres pays dont les Etats-Unis, le Japon et le Canada - a été rejeté par un vote sans appel : 478 députés européens ont mis leur veto, contre 39 seulement qui voulaient laisser la procédure se poursuivre et 165 qui se sont abstenus.
Ce résultat, qui n'est pas une surprise, constitue un désaveu pour la Commission européenne. Elle avait exhorté cette semaine encore les élus à sauver l'accord, au nom de la défense des intérêts économiques des entreprises. "La mort d'Acta est une bonne nouvelle pour la démocratie", a commenté l'eurodéputé écologiste français Yannick Jadot, y voyant la preuve que "la culture, la connaissance, l'agriculture, la santé et les libertés publiques peuvent gagner face aux intérêts des grands groupes privés et à la criminalisation des citoyens". Depuis trois ans, des centaines de milliers de personnes ont manifesté contre l'accord, et une pétition contre Acta a recueilli 2,8 millions de signatures. Les détracteurs du texte avaient pointé son caractère "trop vague" qui selon eux pouvait laisser craindre une criminalisation excessive des échanges, notamment sur internet. Ils craignaient également que le texte, sous couvert de lutter contre les médicaments contrefaits, restreigne l'accès aux médicaments génériques.
La ratification des autres pays signataires remise en cause?
En outre l'un des points les plus controversés était, selon les opposants, la possibilité offerte aux fournisseurs d'accès à l'internet de donner aux ayants droit des oeuvres culturelles les adresses IP des internautes soupçonnés de téléchargement illégal. Au nom des conservateurs, la Française Marielle Gallo a expliqué que cette crainte relevait de la "désinformation". Selon elle, l'entrée en vigueur d'Acta n'aurait pas entraîné de "criminalisation des jeunes adolescents qui téléchargent illégalement". Après le vote, elle a fustigé "un manque de courage politique face au fléau de la contrefaçon", qui selon elle fait perdre chaque année 250 milliards d'euros et 100.000 emplois aux entreprises européennes. Lors du débat, plusieurs députés ont souligné que, de toute façon, l'accord semblait mal armé pour atteindre ses objectifs de lutte contre la contrefaçon puisque la Chine et l'Inde, considérés comme les principales sources de produits contrefaits dans le monde, n'en étaient pas signataires.
Le commissaire européen chargé du Commerce, Karel de Gucht, a "pris acte" du choix des eurodéputés. Selon lui, ce vote n'enlève toutefois rien à la nécessité de "protéger partout dans le monde ce qui constitue la colonne vertébrale de l'économie européenne : notre innovation, notre créativité, nos idées et notre propriété intellectuelle". Le veto européen ne signe pas officiellement la mort de l'accord pour les autres pays qui l'ont signé, à savoir les Etats-Unis, le Japon, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud, la Suisse, le Mexique et le Maroc. L'accord doit s'appliquer lorsque six Etats au moins l'auront ratifié, ce qu'aucun d'entre eux n'a fait pour le moment. "La question est de savoir si les autres partenaires ont un intérêt" à continuer la procédure, a souligné le juriste allemand Axel Metzger, spécialiste en droit de la propriété intellectuelle. En outre, le veto européen risque de "faire vaciller le camp des défenseurs de l'accord" dans les autres pays, selon lui.
6088
Information générale / [Suisse] 13e édition des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre à Genève
« le: juillet 04, 2012, 11:08:37 pm »
Site : http://2012.rmll.info/
Les RMLL sont un cycle non commercial de conférences, tables rondes et ateliers pratiques autour du Logiciel Libre et de ses usages. L’objectif est de fournir un lieu d’échanges entre utilisateurs, développeurs et acteurs du Logiciel Libre.
Présentation générale du programme
Cette année les RMLL inaugurent une session quotidienne de lightning talks. Chaque jour, de 11h50 à 12h40 10 présentations de 5 minutes strictes. Les sélections parmi les propositions seront faites le jour même.
Cultures et Arts Libres
Le thème Culture et Arts pour les rencontres de 2012 sera axé sur les moyens utilisant du libre dans le processus de création artistique et culturel. On pourra y trouver des éditeurs présentant leurs chaînes de production libre, des artistes travaillant sur des solutions libres à leurs expressions artistiques. Cette thématique fonctionnera en parallèle d’ateliers qui permettront d’illustrer de manière pratique les éléments théoriques des conférences.
Thèmes abordés
la sonorisation et la projection vidéo libre.
l’infographie libre.
Sources artistiques sous GNU/linux.
les systemes de distributions d’oeuvres libres.
la musique asistee par ordinateur libre.
la curation virtuelle d’heritage culuturels libre.
l’archivage libre.
Communautés
Le thème Communautés a pour objectif de mettre en avant l’organisation et le fonctionnement des communautés du logiciel libre.
Quelques exemples de sujets :
la structure d’une communauté particulière (partage des rôles dans un projet, processus décisionnels, etc.)
l’animation d’une communauté, et comment attirer de nouveaux contributeurs
retour d’expérience sur un évènement particulier qui peut affecter d’autres communautés (migration à grande échelle vers un autre VCS, par exemple)
le rôle des sponsors (entreprises) et leur influence dans un projet
Politique, droit et administrations publiques
Le thème Politique, droit et administrations publiques regroupe les conférences attachées à la résolution ou la présentation des enjeux politiques, juridiques, et organisationnels du Libre. Il présentera les réponses aux questions sociétales fondamentales : de Quoi parle-t-on ? Qui en est à l’origine ? Pourquoi ? Comment ? Quand faut-il (ré)agir ?
Il donnera ainsi la parole aux actions citoyennes (telle Candidats.fr, Smartgov ou #StopACTA), aux démarches publiques d’ouverture en faveur du logiciel libre ou de l’Open Data, et à l’usage des licences libres.
Faisant la synthèse d’une année 2012 relativement riche, dans tous les sens du terme, ces deux journées seront l’occasion d’une présentation de nouveaux retours d’expériences, de commentaires de décisions administratives d’importance (notamment relative aux Marchés Publics) ainsi que de nouvelles pistes de mutualisation publiques — notamment au regard du nouveau rôle d’éditeur de plus en plus revêtu par le secteur public, qui s’intéresse dorénavant à la conception et au pilotage de projets publics dans une approche communautaire.
Enfin, ce thème alternera conférences et tables rondes (systématiquement en début de demi-journée) et offrira une place privilégiée aux échanges avec le public.
Média, radio, télévision et graphisme professionnel
Quels outils libres sont disponibles pour les professionnels des médias ?
Il s’agit de la principale question qui va être adressée lors la session spéciale dédiée aux médias Radio/TV coordonné par l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER). Ce thème est couplé également avec les professionels du graphisme qui commenceront la semaine avec une série de présentations et ateliers.
Plus de 20 projets
Le programme actuel de la session média couvre plus de 20 projets libres liés à la production audio-visuelle ainsi que la distribution, couvrant ainsi des aspects tels que acquisition de contenu, codage, stockage, post-production audio et vidéo, graphisme, serveurs média, etc.
Partage d’expériences
Le but de ce thème est également de connaître comment les outils libres sont utilisés en pratique et quels sont leurs caractéristiques/limites. L’idée est aussi de créer des liens entre acteurs des médias, les développeurs libres et l’industrie. Des démonstrations et ateliers auront lieu tel que l’outil graphique CasparCG développé par la télévision suédoise, ainsi qu’un plateforme ouverte de transmission radio.
Entreprises et Logiciel Libre
L’informatique libre est entrée depuis quelques années dans les entreprises de toute taille et pour tout type d’usage mais souvent, le logiciel libre est encore perçu comme étant un choix radical.
Le thème "entreprise" s’attachera, par la présentation de différents cas concrets, à montrer comment une transition vers plus d’informatique libre peut être faite au sein d’un système informatique existant. Les notions de formats ouverts et d’interopérabilité sont primordiales lorsque l’on parle de migration vers plus de libre.
D’autre part la crédibilité des solutions libres passe par une bonne compréhension des modèles de développement libres, tant sur l’organisation des projets et du support que sur les modèles économiques qui permettent à de nombreux éditeurs de contribuer de façon significative à l’informatique libre.
Outre le programme de conférences, un ensemble de stands, tenus par les associations d’entreprises du libre, proposera des conseils, des solutions concrètes ainsi que des ateliers pratiques.
Les conférences se déroulerons sur les journées du mercredi 11 et jeudi 12 juillet et selon les thèmes suivants :
Mercredi Présentation des projets/logiciels pour la gestion d’entreprise/projet
Jeudi Economie d’entreprise, comment les logiciels libres peuvent être rentable.
Sciences et formation
Le thème « Sciences et Formation » des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre permet à des éducateurs, professeurs, enseignants-chercheurs, universitaires, responsables associatifs, institutionnels ou de collectivités territoriales, animateurs, parents… de rencontrer des développeurs et utilisateurs d’applications et ressources libres d’intérêt éducatif et d’échanger sur leurs pratiques professionnelles ou associatives en lien avec l’usage, la production ou l’adaptation de logiciels et ressources libres.
Les orateurs et intervenants présentent leurs projets ou animent des ateliers ou tables rondes relatifs notamment aux domaines suivants :
logiciels libres spécifiques à l’enseignement ;
logiciels libres intéressant l’éducation populaire ;
ressources et logiciels libres d’intérêt éducatif ;
ressources et logiciels libres pour les associations ;
usages pédagogiques d’outils ;
logiciels libres et de bases de documents sous licences libres ;
environnements numériques de travail (ENT) ;
plates-formes de formation ouverte et/ou à distance (FOAD) ;
mutualisation de productions pédagogiques ;
etc.
Des ateliers pratiques spécifiques accueillent enfants, adolescents et adultes.
Santé et Accessibilité
Cette année le thème santé sera organisé suivant trois grands axes :
Accessibilité, autonomie et gestion de la dépendance
Système d’informations hospitalier et télésanté
Imagerie et visualisation de données médicales
Les RMLL offrent cette année encore un lieu d’accueil privilégié pour les acteurs du monde de la santé. À travers la thématique santé, l’équipe d’organisation des RMLL espère diffuser et améliorer les projets libres de ce domaine. Afin de mieux cibler les différents échanges qui auront lieu, les coordinateurs du thème Santé proposent plusieurs types de rencontres :
des rencontres "solutions", avec des conférences ou tables rondes permettant de présenter des solutions dédiées aux axes précédents.
des conférences "état de l’art" entre praticiens, développeurs et scientifiques pour discuter de ce qui existe selon les besoins spécifiques des utilisateurs, ce qui fonctionne bien ou moins bien, discuter des approches…
des présentations "techniques" entre développeurs et scientifiques. Ceci permettra d’entamer des échanges entre des communautés qui n’ont pas forcément l’occasion de se rencontrer et peut-être d’initier de nouvelles collaborations ou projets.
Un espace ateliers sera disponible afin de pratiquer et d’échanger autour d’outils présentés par leurs créateurs ou par des utilisateurs déjà expérimentés sur ces solutions.
Responsables de la thématique
Farouk Khababa (fk _at_ imagerie-medicale.ch) est directeur technique de l’institut d’imagerie médicale du Dr Battikha à Genève, passionné des logiciels libres et fervent défenseur de la cause.
Johan Moreau (Johan.Moreau _at_ ircad.u-strasbg.fr) est diplômé d’un master informatique de l’université de Rennes en 2001. Depuis, il travaille en tant qu’ingénieur au sein de l’équipe R&D de l’IRCAD à Strasbourg. Ses activités sont principalement dans le domaine des réseaux informatiques et le développement de logiciels d’assistance et de diagnostique pour la chirurgie. Dans le domaine du libre, il travaille sur FW4SPL, sconspiracy/yams++, nagios-i18n, gdcm, ...
Samuel Thibault (samuel.thibault@ens-lyon.org) est maître de conférence en informatique, il bricole avec Linux depuis 1998, a commencé à s’intéresser à l’accessibilité depuis qu’il a rencontré Sébastien Hinderer en 2001, et n’a pas arrêté depuis. Il participe également aux projets Debian et GNU/Hurd, ainsi qu’au projet FFDN.org.
Marc Geiser
Technique
Le thème Technique traite différentes facettes du Logiciel Libre du point de vue technique. Différents aspects sont abordés sous forme de 6 sessions techniques :
Session Administration Système
Session Développement
Session Systèmes Embarqués et Matériel Libre
Session Systèmes d’Exploitation
Session Sécurité
Session Internet
6089
Consultation de liens internet orientés Logiciel Libre / Mageia.org/fr : Le site de la communauté Mageia francophone
« le: juillet 04, 2012, 10:36:33 pm »
Mageia est un système d’exploitation libre, basé sur GNU/Linux. C’est un projet communautaire, soutenu par une association loi 1901 constituée de contributeurs élus.
Au delà d’un système d’exploitation sûr, stable et durable pour vos ordinateurs, le but est d’établir une gouvernance stable et crédible pour coordonner des projets collaboratifs.
À ce jour, Mageia :
A démarré en septembre 2010 comme fork de Mandriva Linux,
A réuni des centaines de passionnés et plusieurs sociétés à travers le monde, qui coproduisent l’infrastructure, la distribution Mageia elle-même, sa documentation, sa diffusion et son assistance, à l'aide de logiciels libres ;
A publié deux versions stables majeures en juin 2011 et en mai 2012.
Site : http://www.mageia.org/fr
6090
Consultation de liens internet orientés Logiciel Libre / Debian -- Le système d'exploitation universel
« le: juillet 04, 2012, 10:21:42 pm »
Debian est un système d'exploitation libre pour votre ordinateur. Un système d'exploitation est la suite des programmes de base et des utilitaires qui permettent à un ordinateur de fonctionner.
Debian est bien plus qu'un simple système d'exploitation : il contient plus de 29000 paquets ; les paquets sont des composants logiciels précompilés conçus pour s'installer facilement sur votre machine
http://www.debian.org/index.fr.html